Conférence de presse du 24 août 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2020-08-24 09:55

À l'invitation du Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Péter Szijjártó effectue une visite officielle en Chine le 24 août.

À l'invitation du Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Luigi Di Maio, du Ministre néerlandais des Affaires étrangères Stef Blok, du Ministre norvégien des Affaires étrangères Ine Eriksen Søreide, du Ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du Ministre fédéral allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi effectuera des visites officielles en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne du 25 août au 1er septembre.

CCTV : Vous venez d'annoncer une information sur les visites du Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi dans cinq pays européens. Selon quelles considérations la Chine a-t-elle choisi l'Europe comme destination du premier voyage du Conseiller d'État Wang Yi à l'étranger dans un contexte d'atténuation de l'épidémie ?

Zhao Lijian : Le voyage du Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi en Europe est sa première visite à l'étranger après l'atténuation de l'épidémie de COVID-19. Il sera chaleureusement accueilli par les pays concernés, ce qui montre l'importance attachée par les deux parties aux relations sino-européennes.

Face à la pandémie de COVID-19, la Chine et l'Europe, dans un esprit de solidarité, se sont mutuellement soutenues et entraidées pour surmonter ensemble les difficultés. Le Président Xi Jinping a maintenu des communications régulières avec les dirigeants de l'UE et de pays européens par liaison vidéo, par entretien téléphonique et par correspondance. Le 22e Sommet Chine-UE s'est tenu avec succès par liaison vidéo. En cette année marquant le 45e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'UE, les deux parties travaillent de concert pour promouvoir la coopération sino-européenne et internationale contre l'épidémie, permettant d'enrichir le partenariat stratégique global Chine-UE.

Alors que le COVID-19 ajoute à l'instabilité et aux incertitudes de la situation internationale, il est encore plus important pour la Chine et l'Europe, deux forces majeures, deux marchés principaux et deux grandes civilisations dans le monde, de travailler de concert pour renforcer la solidarité internationale contre la pandémie, de soutenir le multilatéralisme et de relancer la coopération économique mondiale. Grâce à cette visite, la Chine espère atteindre trois objectifs :

Premièrement, bien mettre en œuvre le consensus réalisé par les dirigeants chinois et européens et faire progresser activement le programme politique et économique majeur sino-européen.

Deuxièmement, approfondir la coopération sino-européenne pour lutter contre l'épidémie et maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales, explorer de manière approfondie la coopération dans des secteurs émergents tels que l'économie numérique et l'économie verte.

Troisièmement, faire entendre la voix unanime visant à défendre conjointement le multilatéralisme et à améliorer la gouvernance mondiale pour contribuer davantage à la paix, à la stabilité et au développement dans le monde.

La Repubblica : J'ai deux questions concernant le voyage du Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi en Italie. Premièrement, pouvez-vous nous présenter le programme de la visite ? Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi s'entretiendra-t-il avec le Premier Ministre Giuseppe Conte et le Ministre Di Maio ? Deuxièmement, Telecom Italia (TIM), le premier opérateur de télécommunications italien, a récemment exclu Huawei d'un appel d'offres pour le réseau central 5G. Le Conseiller d'État Wang Yi abordera-t-il les sujets concernés avec la partie italienne ?

Zhao Lijian : Concernant votre première question, l'Italie est un membre fondateur et un pays majeur de l'UE. Ces dernières années, les relations sino-italiennes ont connu un développement rapide. Les deux parties comprennent et soutiennent les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de part et d'autre, avec un approfondissement continu de la confiance politique mutuelle et une coopération pragmatique fructueuse dans différents domaines. L'année dernière, le Président Xi Jinping a effectué une visite d'État en Italie, et le Premier Ministre italien Conte est venu en Chine participer au 2e Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale ; les deux dirigeants ont élaboré ensemble un plan pour le développement des relations bilatérales. L'Italie est le premier grand pays occidental à avoir signé avec la Chine un document de coopération dans le cadre de l'initiative « la Ceinture et la Route ». Depuis le début de cette année, la Chine et l'Italie se soutiennent et travaillent de concert pour lutter contre la pandémie, écrivant un nouveau chapitre mémorable sur l'amitié entre les deux pays qui servira d'exemple pour la communauté internationale en matière d'entraide en période de difficultés.

Cette année marque le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'Italie. La Chine attache une grande importance au développement des relations bilatérales avec l'Italie. Le Conseiller d'État Wang Yi compte saisir l'occasion offerte par sa visite pour amplifier encore les effets positifs de la coopération sino-italienne contre l'épidémie, approfondir sans discontinuer le partenariat stratégique global et la coopération pragmatique dans différents domaines, et contribuer au développement sain et stable des relations Chine-UE et à la

promotion du rétablissement de la prospérité et de la stabilité dans le monde. Nous publierons en temps utile de plus amples informations sur la visite. Veuillez y prêter attention.

Quant à la question du réseau 5G que vous avez mentionnée, la position de la Chine est constante et claire.

China Daily : Pouvez-vous nous présenter le programme de la visite en Chine du Ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó ? Comment la Chine évalue-t-elle les relations sino-hongroises actuelles ?

Zhao Lijian : Le Ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó est le premier Ministre européen des Affaires étrangères à se rendre en Chine dans le contexte de la prévention et du contrôle réguliers de l'épidémie en Chine. Effectuer une visite en Chine en ce moment particulier illustre la profonde amitié et le soutien mutuel entre les deux pays et les deux peuples. Lors de sa visite, le Ministre des Affaires étrangères Szijjártó s'entretiendra avec le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi pour échanger des vues sur les relations bilatérales, la coopération pragmatique entre les deux pays et les questions d'intérêt commun. Nous avons la certitude que cette visite sera d'une grande importance pour la mise en œuvre de l'important consensus dégagé par les dirigeants chinois et hongrois, l'approfondissement de la confiance politique mutuelle et la promotion de la coopération bilatérale dans l'ère post-épidémique.

L'amitié sino-hongroise remonte loin dans l'histoire, et les relations entre les deux pays se développent à un niveau élevé. Ces dernières années, les deux pays entretiennent de fréquents échanges de haut niveau, avec une confiance politique mutuelle solide, une coopération fructueuse et des échanges socioculturels étroits. Après la survenue de l'épidémie, la Chine et la Hongrie se sont entraidées et ont mené une coopération active anti-épidémique, écrivant un nouveau chapitre dans l'histoire de la coopération amicale entre les deux pays dans la nouvelle ère. La Chine entend travailler avec la Hongrie pour faire progresser la coopération dans le cadre de l'initiative « la Ceinture et la Route », et entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale, afin de hisser les relations bilatérales à un niveau plus élevé.

The Paper : Selon des reportages, TikTok a annoncé, le 22 août, qu'il intenterait une action en justice contre l'administration américaine au sujet d'un décret relatif à la société et sa société mère ByteDance, pour défendre ses droits légitimes. Le 21 août, un groupe d'utilisateurs de WeChat aux États-Unis, la « WeChat Users Alliance », a déposé une plainte pour demander le blocage de la mise en œuvre du décret américain interdisant WeChat. Nous avons également noté que le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré, dans sa réponse à une question sur TikTok le 21 août, que la partie américaine ne cible pas les entreprises chinoises connaissant la réussite, mais plutôt les entités du PCC ou les entités commerciales conduites par le PCC qui posent des risques pour la sécurité nationale américaine, ou les entités commerciales encouragées par le PCC. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine soutient les entreprises concernées dans l'utilisation de l'arme juridique pour protéger leurs droits et intérêts légitimes, et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger résolument les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.

En réponse aux propos absurdes répandus par certains politiciens américains, je voudrais souligner deux points.

Premièrement, certains politiciens américains cherchent à tuer des entreprises chinoises telles que TikTok, WeChat et Huawei, car ils souffrent du syndrome anti-chinois et s'attaquent à tout ce qui est chinois. Cela explique leurs tentatives effrénées de traquer TikTok et d'autres entreprises chinoises en leur attribuant une étiquette idéologique sous prétexte de « sécurité nationale ». Tous ces mensonges et toutes ces calomnies consistent en réalité à intimider autrui et à obtenir des choses par la force.

Deuxièmement, les méfaits que certains politiciens américains mènent contre des entreprises spécifiques, telles que TikTok, sont essentiellement des brimades économiques organisées et systématiques visant des entreprises non américaines, souvent des entreprises internationales, surperformantes dans un domaine particulier. Ces politiciens américains, craignant leur force et leur réussite, n'hésitent pas à faire recours au pouvoir de l'État pour les réprimer. Cela consiste à répudier le principe de l'économie de marché et de la concurrence loyale dont les États-Unis se sont toujours vantés, à bafouer les règles internationales et à perturber l'innovation, les échanges et la coopération dans les domaines de la science et de la technologie sous la vague de mondialisation. Le monde entier ne verra que plus clairement les actes de banditisme de ces politiciens américains égoïstes.

China Review News : En réponse à la question de savoir si la Chine et les États-Unis se trouvent dans une guerre froide, le Secrétaire d'État américain Pompeo a déclaré dans une interview, le 21 août, que « le PCC est à l'origine du problème », et que « le PCC n'a pas compris qu'il serait impossible de mener les activités économiques spoliatrices dans lesquelles il s'est engagé depuis longtemps si la Chine voulait être une puissance mondiale et monter sur la scène mondiale ». Le même jour, Pompeo a twitté que « le PCC constitue une menace énorme, mais la domination du monde par la Chine n'est pas inévitable ». Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Je dois d'abord corriger Pompeo sur la base même de sa prise de position. Les relations sino-américaines sont confrontées à de graves difficultés, et la responsabilité en incombe entièrement aux États-Unis. Certains politiciens américains ont suscité unilatéralement des troubles, pris des mesures qui interfèrent dans les affaires intérieures de la Chine, nuisent aux intérêts de la Chine, et font tout ce qu'ils peuvent pour calomnier les politiques intérieure et étrangère de la Chine, ce qui porte atteinte directement et gravement aux relations sino-américaines.

Certains politiciens américains répriment la Chine parce qu'ils ont peur du développement de la Chine. Plus ils frappent fort, plus cela prouve à quel point la Chine est sur la bonne voie. L'objectif du PCC est de réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation chinoise, afin que les Chinois et les peuples du monde entier puissent mener une vie meilleure. Pendant 10 années consécutives, la Chine a contribué pour plus de 30% à la croissance du PIB mondial. L'initiative « la Ceinture et la Route » proposée par la Chine est devenue le bien public le plus populaire, et la plus grande plate-forme de coopération économique au monde. La Chine est déterminée à poursuivre l'ouverture sur l'extérieur et la coopération gagnant-gagnant. Notre développement et notre énorme marché de 1,4 milliard d'habitants ont créé d'énormes opportunités pour le monde entier.

La Chine ne prétend jamais à l'hégémonie, mais ne craint jamais la puissance. Nous préconisons l'égalité entre tous les pays, qu'ils soient grands ou petits, et que tous les pays doivent se respecter les uns les autres et coopérer pour obtenir des résultats gagnant-gagnant. Nous œuvrons avec tous les pays pour construire une communauté de destin pour l'humanité. Cependant, des politiciens américains, quant à eux, s'affairent à pratiquer l'intimidation dans les domaines politique, économique et militaire, et en matière de droit à la parole. Ils sont de plus

en plus désavoués par la communauté internationale et les personnalités clairvoyantes dans le pays. Sur quel point les États-Unis d'aujourd'hui ressemblent-ils encore à un grand pays ?!

Le peuple chinois ne se laissera pas abattre. La Chine ne provoque pas, mais elle n'a nullement peur des provocations. Je voudrais rappeler à Pompeo et à ses semblables que la manipulation politique anti-communiste et anti-chinoise est impopulaire et vouée à l'échec. Plus ils mentent et trichent, plus les gens ayant la capacité de discernement et le sens de la justice verront clairement leur véritable visage.

Shenzhen TV : Le 21 août, 13 pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, composé de 15 membres, ont exprimé dans une lettre leur opposition à la tentative américaine de rétablir les sanctions contre l'Iran, estimant que les États-Unis n'ont pas le droit de lancer ce mécanisme, car ils se sont retirés du JCPOA. Le Secrétaire d'État américain Pompeo a déclaré que « c'est décevant, car en privé, tous les dirigeants mondiaux, tous mes homologues me disent que notre pays fait la bonne chose », et que « c'est incompréhensible pour moi qu'ils ne laissent pas entendre leur voix publiquement à l'ONU ». Il a également déclaré : « Les efforts américains fonctionneront, et je suis convaincu que le monde sera à nos côtés ». La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déjà expliqué, lorsqu'il était à Hainan, la position de la Chine sur cette question. Je voudrais préciser quelques points.

Lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement du JCPOA, ils ont perdu leurs droits en tant qu'État participant au JCPOA et, avec cela, le droit d'appeler à une reprise des sanctions. La lettre de 13 membres du Conseil de Sécurité s'opposant à la tentative des États-Unis de lancer des sanctions reflète la position de la grande majorité des membres du Conseil de Sécurité et le large consensus de la communauté internationale. Une fois de plus, cela montre que l'unilatéralisme n'a aucun soutien et que l'intimidation n'aboutira pas.

Pompeo affirme que la décision des alliés des États-Unis est incompréhensible, et menace même de sanctionner quiconque n'est pas d'accord. Je voudrais rappeler à ces politiciens américains qu'une cause juste bénéficie toujours d'un soutien large, tandis qu'une cause injuste en trouve peu. Le moyen de résoudre la question nucléaire iranienne passe par un dialogue d'égal à égal et une consultation franche, et non par des sanctions, des pressions ou des menaces de force. Nous espérons que les États-Unis répondront à l'appel de la plupart des membres de la communauté internationale et reviendront sur la bonne voie pour faire respecter les résolutions du JCPOA et du Conseil de Sécurité.

Reuters : Le Président américain Trump, dans une interview accordée dimanche, a répondu à des questions sur la Chine. Il a déclaré qu'il procéderait certainement à la dissociation entre les États-Unis et la Chine si les États-Unis n'étaient pas bien traités par la Chine sur certains points. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous avons également pris note des reportages à ce sujet. Je voudrais souligner les trois points suivants.

Premièrement, pendant les quatre dernières décennies depuis l'établissement des relations diplomatiques sino-américaines, malgré les vicissitudes, la Chine et les États-Unis ont toujours maintenu l'élan du développement régulier des relations bilatérales en gérant les désaccords et les divergences et en traitant judicieusement les questions sensibles, permettant de préserver l'élan du développement stable des relations sino-américaines dans leur ensemble. La coopération sino-américaine est mutuellement avantageuse et non à sens unique. La coopération pragmatique sino-américaine dans différents domaines a apporté d'énormes avantages aux deux pays et aux deux peuples depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Les États-Unis en ont tiré grand profit. Les propos absurdes liés à la Chine propagés par des politiciens américains, tels que les assertions sur « les pertes injustement subies » et « la faveur », motivés par des préjugés idéologiques, reviennent à faire du tapage autour de la « menace chinoise », et à prôner la mentalité de la guerre froide et du jeu à somme nulle. Un tel retour en arrière montre leur mépris des faits et leur manque de respect pour l'histoire.

Deuxièmement, le développement de la Chine et celui des États-Unis ne s'excluent pas mutuellement. Les deux pays n'ont pas besoin de s'exclure ; au contraire, ils peuvent tout à fait tirer parti des forces l'un de l'autre pour parvenir à un développement partagé. Les deux pays doivent travailler ensemble pour renforcer les relations bilatérales et assumer leurs responsabilités envers le monde, au lieu de se dissocier. La mondialisation est la réalité de notre époque et représente la direction du progrès social de l'humanité. En particulier, alors que le monde entre dans l'ère post-épidémique, tous les pays font face à la tâche de reprendre

la production, de relancer l'économie et de maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement nationales. Aucun pays ne peut s'en sortir seul. Ce n'est qu'en restant unis et en se prêtant soutien que nous pourrons traverser les moments difficiles. Chercher à résoudre les problèmes nationaux par la dissociation, cela revient à rêver de prendre des poissons sur un arbre ou à boire du poison pour étancher sa soif. Le pays agissant ainsi finira par nuire aux intérêts de ses propres entreprises et de sa population.

Troisièmement, la politique de la Chine envers les États-Unis est constante et stable. Dans le même temps, nous sommes également préparés à subir d'éventuelles épreuves. Nous exhortons certains politiciens américains à redresser leurs erreurs, à revenir à la raison, à considérer et à gérer correctement les relations sino-américaines, et à cesser de nuire aux intérêts chinois et de salir la Chine afin de ramener rapidement les relations bilatérales sur la bonne voie.

Reuters : Brent Christensen, le chef de l'office à Taipei de l'American Institute à Taiwan, a participé dimanche dernier à la commémoration du 62e anniversaire de la « bataille du 23 août de 1958 » et a évoqué l'« histoire de la coopération américano-taiwanaise en matière de sécurité ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La position de la Chine sur la question de Taiwan est constante et claire. La soi-disant histoire de la coopération entre les États-Unis et la région de Taiwan en matière de sécurité est en réalité une histoire noire d'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et d'obstruction à la réunification de la Chine. Les 1,4 milliard de Chinois s'en souviendront.

Nous exhortons les États-Unis à respecter scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, à cesser de se livrer à de « basses manœuvres » pour changer la nature de leurs relations avec Taiwan, à arrêter de jouer avec le feu sur la question de Taiwan, et à cesser d'émettre de faux signaux aux forces séparatistes de l'« indépendance de Taiwan », pour éviter de nuire gravement aux relations sino-américaines, à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taiwan.

Suggest To A Friend
  Print