Déclaration de la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying au sujet des propos erronés sur la Chine émis par le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo
2020-10-02 00:09

Q : Le 1er octobre, à l’occasion de la Réunion de haut niveau organisée par l’Assemblée générale des Nations Unies pour le 25e anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing, le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo a publié une déclaration pour accuser la Chine d’infliger aux femmes ouïghoures des stérilisations et avortements forcés et de contraindre les libertés d’expression et d’association des femmes. Quels sont vos commentaires à l’égard de ces propos ?

R : Il s’agit d’un nouveau mensonge fabriqué par Pompeo.

Le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection des droits des femmes et applique fidèlement la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Par conséquent, il y a une amélioration notable du statut politique, du niveau d’éducation et des conditions de santé des femmes en Chine. Les droits des femmes, dont les libertés d’expression et d’association, sont effectivement protégés conformément à la loi.

La soi-disant « stérilisation forcée » des Ouïghoures est totalement infondée. Le gouvernement chinois veille depuis toujours à protéger les droits et les intérêts légitimes de toutes les minorités ethniques de manière égale, et adopte des politiques démographiques préférentielles envers les ethnies minoritaires, y compris les Ouïghours. De 2010 à 2018, la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 10,1715 millions à 12,7184 millions, soit une augmentation de 2,5469 millions en chiffre ou de 25,04% en pourcentage, ce qui est non seulement supérieur à la croissance de 13,99% de la population toutes ethnies confondues dans la région mais aussi beaucoup plus élevé que le taux de 2% des Hans. Ces faits et ces données mettent pleinement en évidence le mensonge de M. Pompeo.

En revanche, les États-Unis n’ont même pas encore ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Les femmes aux États-Unis sont toujours confrontées à des discriminations et des menaces systématiques, courantes et institutionnalisées. Les femmes américaines connaissent 21 fois plus de risques d’être tuées par armes à feu que les femmes des autres pays à revenu élevé, et jusqu’à 70% des femmes américaines ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un compagnon intime. De plus, près d’un quart des étudiantes américaines disent avoir été victimes d’agressions sexuelles ou d’harcèlements sexuels. M. Pompeo a-t-il déjà oublié le mouvement « Me Too » initié par des femmes américaines il y a trois ans ? Quant au génocide, à cause des politiques d’expulsion, d’assimilation et de massacre massifs mises en place dans l’histoire par le gouvernement américain, la population des Amérindiens est passée de 5 millions à 250 000 de personnes. Voilà un véritable « génocide ». Quant au racisme, M. Pompeo a-t-il déjà oublié « Black Lives Matter » ?

Les faits sont les faits. La communauté internationale ne se laissera pas duper par les mensonges de M. Pompeo.

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