Les faits sont plus éloquents que les mots la coopération sino-africaine ne peut être discréditée
2021-12-03 01:51

Lors de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), qui vient de se clôturer, le Président Xi Jinping a passé en revue le parcours glorieux des échanges sino-africains et annoncé une série de nouvelles initiatives pour la coopération avec l’Afrique. À la lumière de l’objectif de construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère, la Chine et l’Afrique ont élaboré un plan pour le développement deleursrelations dans les trois ans à venir et à plus long terme. Dans le contexte international marqué par le ravage de la COVID-19 et la morosité de la reprise économique, cela a injecté une énergie positive dans la coopération internationale et a été largement salué par la communauté internationale. Cependant, le développement rapide des relations sino-africaines a empli certaines personnes de sentiments mêlés et des cacophonies discréditant la coopération sino-africaine se refont entendre. Bien qu’il s’agisse d’allégations rebattues, il convient de les réfuter afin de rétablir la vérité. 

La coopération sino-africaine est mutuellement bénéfique, l’accusation de « néo-colonialisme » est insoutenable. Défendant la justice sur le plan politique et recherchant les bénéfices mutuels et le développement commun sur le plan économique, les relations entre la Chine et l’Afrique n’ont rien à voir avec le colonialisme. Envers ses amis africains, la Chine a toujours veillé à bien gérer la relation entre « justice » et « intérêts ». La plus grande « justice » consiste à associer étroitement le développement autonome et durable de l’Afrique et le développement de la Chine et à inviter les pays africains à prendre le train express du développement de la Chine et à partager les dividendes qu’il génère. Depuis le début du 21e siècle, les entreprises chinoises ont construit en Afrique plus de 10 000 kilomètres de chemins de fer, près de 100 000 kilomètres de routes, près de 1 000 ponts et près de 100 ports. Elles ont formé plus de 160 000 Africains et créé plus de 4,5 millions d’emplois en Afrique. Sans aucune condition politique assortie, cette coopération a amélioré les conditions de développement économique et social de l’Afrique et apporté des bénéfices tangibles aux peuples africains. Cela montre que la Chine respecte et aide véritablement l’Afrique. L’étiquette du « néo-colonialisme » ne peut en aucun cas être collée à la Chine.

Les investissements et les financements de la Chine contribuent au développement de l’Afrique, l’assertion du « piège de la dette » est illogique. Il va sans dire que tout pays a besoin de fonds pour se développer. Les nombreux pays en développement en ont un besoin encore plus pressant. Partenaire sincère et amical de l’Afrique, la Chine a mené de manière responsable une coopération pragmatique et efficace en matière de financement et d’investissement avec l’Afrique, ce qui a permis d’alléger son déficit de financement et a été unanimement salué par les pays africains. En raison de la COVID-19, certains pays africains ont effectivement rencontré des difficultés temporaires. Se mettant à leur place, la Chine essaie de trouver des moyens de les aider à prévenir les risques d’endettement et à alléger les pressions du service de la dette. Parmi les membres du G20, la Chine a mis en œuvre l’initiative de la suspension du service de la dette pour le montant le plus important, en signant des accords ou en parvenant à des consensus avec 19 pays africains. Le tapage médiatique autour du « piège de la dette » créé par certaines personnes malintentionnées est logiquement indéfendable : comment se fait-il que les prêts fournis par l’Occident aux pays en développement sont des « aides au développement », alors que ceux fournis par la Chine sont des « pièges de la dette » ?Les faits ont prouvé qu’aucun pays en développement n’est tombé dans un « piège » à cause des prêts chinois, qu’aucun projet de coopération sino-africaine n’a été « confisqué » par la Chine en raison de l’endettement, et qu’aucun gouvernement des pays en développement n’a accusé la Chine de leur avoir tendu un quelconque « piège de la dette ». L’assertion accusatrice n’a aucun fondement factuel, et n’est qu’un « piège du discours », un « piège de la logique ».

La communauté d’avenir partagé Chine-Afrique est au beau fixe, l’allégation sur la « régression de la coopération sino-africaine » va à l’encontre des faits.La pandémie de la COVID-19 a eu des impactssévères sur le développement économique et social de tous les pays, et aussi sur la coopération internationale. La coopération sino-africaine a aussi été inévitablement affectée. Mais certains médias occidentaux prétendent que « la coopération sino-africaine a régressé ». Cette allégation semble « bien fondée », mais est en réalité totalement sensationnelle. La coopération sino-africaine a résisté à l’épreuve de la COVID-19 et fait preuve d’une grande résilience et d’une forte vitalité : plus de 1 100 projets de coopération sino-africains se poursuiventen Afrique, un grand nombre de techniciens et ouvriers chinois sont restés à leurs postes, et plus de 70% des résultats du Sommet de Beijing du FCSA ont été mis en œuvre. Le volume des échanges commerciaux sino-africains a franchi la barre des 200 milliards de dollars américains au cours des 10 premiers mois de 2021 et devrait atteindre un niveau record sur toute l’année. La Chine restera le premier partenaire commercial de l’Afrique pendant 13 années consécutives. La coopération sino-africaine contre la COVID-19 a aussi porté des fruits abondants. La Chine a été le premier pays au monde à organiser avec l’Afrique un sommet sur la réponse à la COVID-19. Elle a fourni à l’Afrique 200 millions de doses de vaccins et 120 lots de matériels antiépidémiques d’urgence et dépêché dans 17 pays africains des équipes d’experts médicaux antiépidémiques. Le Président Xi Jinping a pris solennellement l’engagement que la Chine fournira un milliard de doses de vaccins supplémentaires à l’Afrique. Les progrès de la coopération sino-africaine ouvrent chaque jour de nouveaux horizons pour l’amitié sino-africaine, créent de nouvelles opportunités pour le développement africain et chinois et apportent de nouveaux bénéfices aux peuples africains et chinois. La coopération sino-africaine n’a pas régressé, mais a progressé à grands pas.

La coopération sino-africaine est ouverte et inclusive, prétendre que l’Afrique est une « arène de compétition entre grandes puissances » ne trouve aucun écho.Le Président Xi Jinping a souligné que la réalisation d’une prospérité commune de tous les peuples, y compris les peuples africains, est un élément important de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité. La coopération sino-africaine est un étendard de la coopération Sud-Sud et de la coopération internationale avec l’Afrique et a créé des conditions plus favorables à cette dernière. Soutenir le développement de l’Afrique est une responsabilité commune de la communauté internationale. La Chine accueille favorablement et soutient tout ce qui est bénéfique pour l’Afrique. Totalement ouverte à une coopération renforcée entre l’Afrique et le reste du monde, la Chine se félicite de l’engagement d’autres pays dans la coopération en marchés tiers, y compris en Afrique. Malheureusement, il y a toujours des gens qui refusent de le voir et qui pensent qu’avec la coopération sino-africaine, la Chine leur a piqué leur fromage. Ils sèment la panique en prétendant que la Chine « contrôlera l’Afrique » et « occupera l’Afrique ». Un adage chinois dit, l’homme de bien est toujours serein, tandis que l’homme de peu a toujours des soucis mesquins. Nous estimons depuis toujours que l’Afrique doit être un endroit de coopération internationale, au lieu d’une arène de compétition entre grandes puissances, et que la coopération internationale avec l’Afrique ne doit pas devenir un jeu politique à somme nulle. 

Un poème chinois dit, « Près du bateau coulépassent mille voiles blancs, devant le tronc pourri rivalisent de verdure dix mille arbres. » Sur un nouveau point de départ historique, la coopération sino-africaine restera fidèle à l’esprit marqué par l’amitié, l’égalité, le bénéfice mutuel, le développement commun, l’équité et la justice, évoluera toujours en phase avec le temps et fera toujours preuve d’ouverture et d’inclusivité. Montrant une vitalité sans précédent, elle a devant elle de plus belles perspectives. Nous exhortons certaines personnes à suivre le courant de l’Histoire et de notre époque, à cesser de stigmatiser la coopération sino-africaine et de semer la discorde entre la Chine et l’Afrique, à écouter davantage les voix des amis africains et à faire plus de bonnes choses concrètes pour l’Afrique, plutôt que de faire l’inverse.


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