Le récit authentique de la lutte contre la Covid-19 en Chine
2020-06-12 17:59

Le 7 juin 2020, le gouvernement chinois a publié un livre blanc baptisé « Combattre la Covid-19 : la Chine en action », présentant de manière complète et systématique les efforts ardus de la Chine dans la lutte contre l’épidémie et l’engagement de la Chine dans la coopération internationale antiépidémique. A travers une chronologie bien claire et des données détaillées, ce livre blanc rétablit la réalité de la lutte chinoise contre la Covid-19, de sorte que les absurdités contre la Chine à ce sujet s’écroulent d’elles-mêmes.

1. La Chine a-t-elle tardé à répondre à la Covid-19 ?

Le livre blanc montre, avec une chronologie claire, que la Chine a toujours lutté contre l’épidémie de manière opportune, complète et efficace, avec une attitude ouverte, transparente et responsable.

Le Président chinois Xi Jinping a présenté des impératifs sur le travail de prévention et de contrôle de l’épidémie le 7 janvier. Depuis lors, il a convoqué de nombreuses réunions, écouté les comptes rendus, mené des inspections et études, et pris des décisions et dispositions en temps opportun.

Depuis le 3 janvier, la Chine communique régulièrement les informations sur l’épidémie à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aux pays et organisations régionales concernés, ainsi qu’aux régions chinoises de Hong Kong, de Macao et de Taiwan. Le 12 janvier, elle a partagé les informations sur le séquençage génomique du virus avec le monde. La mission conjointe d’experts Chine-OMS a mené une enquête de neuf jours dans de nombreuses villes chinoises et a publié un rapport selon lequel la Chine a obtenu des résultats significatifs en ralentissant la propagation de l’épidémie et en bloquant la transmission interpersonnelle du virus, ce qui a permis d’éviter ou du moins de retarder la contamination de centaines de milliers de personnes par la Covid-19.

2. La Chine a-t-elle dissimulé des données sur l’épidémie ?

Le livre blanc donne la réponse : la Chine a mis en place un mécanisme rigoureux de publication des informations en cas d’épidémie et un système de publication à échelons multiples pour éviter résolument toute dissimulation, toute déclaration tardive ou toute omission. La ville de Wuhan a publié les informations sur l’épidémie dès le 31 décembre 2019, et la Commission nationale de la Santé a publié quotidiennement les informations sur l’épidémie au niveau national dès le 21 janvier de cette année. En avril, la ville de Wuhan a révisé le nombre de cas confirmés et de décès conformément aux pratiques courantes internationales, ce qui a corroboré l’objectivité, l’ouverture et la transparence dont fait preuve la Chine dans la publication des informations sur l’épidémie, ainsi que l’exactitude des données. Les faits sont plus éloquents que les mots : le 8 avril, Wuhan a levé les mesures de restriction pour les départs de la ville. Le 26 avril, tous les patients infectés par la Covid-19 hospitalisés à Wuhan sont sortis de l’hôpital. Depuis le 29 avril, tout en assurant la prévention et le contrôle réguliers de l’épidémie, la Chine œuvre à la reprise du travail et de la production, ainsi qu’à la réouverture des écoles dans l’ensemble du pays. Si la Chine dissimulait vraiment quelque chose, comment aurait-elle pu sortir de l’épidémie en premier et voir la situation revenir à la normale ?

Le Parti communiste chinois et le gouvernement chinois mettent la vie et la santé des populations au premier plan. Les 1,4 milliard de Chinois se sont volontairement engagés dans une guerre populaire contre le virus. Le pays a pris les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes, les plus rigoureuses et les plus approfondies, endiguant ainsi la propagation de l’épidémie et inversant la trajectoire dangereuse de transmission du virus. La Chine a pris en charge au plus tôt les patients souffrant de symptômes bénins et a traité à tout prix les patients dans un état grave. Au 31 mai, la Chine a investi 162,4 milliards de yuans dans la prévention et le contrôle de l’épidémie. Les dépenses de soins par patient infecté, s’élevant à environ 23 000 yuans, et le coût des traitements pour les patients dans un état grave, dépassant 150 000 yuans, ont tous été assurés par l’État. La ville de Wuhan a pris en charge 9 600 cas graves, dont le taux de guérison est passé de 14% au début à 89%. Plus de 3 000 octogénaires et 7 centenaires ayant contracté la Covid-19 ont été guéris dans la province du Hubei.

3. La Chine devrait-elle assumer la responsabilité d’une indemnisation pour la propagation du virus à travers le monde ?

Le livre blanc souligne que la Chine est victime du virus et contributeur à la lutte mondiale contre l’épidémie. Elle doit être traitée de manière équitable, plutôt qu’être blâmée. La Chine s’en est toujours tenue aux principes d’ouverture, de transparence et de responsabilité pour publier sans délai les informations sur l’épidémie ; elle a fourni une assistance humanitaire à la communauté internationale ; elle a mené plus de 70 activités d’échange en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie ; elle a traduit ses plans de diagnostic, de traitement, de prévention et de contrôle dans de multiples langues et les a mis à la disposition de plus de 180 pays et d’une dizaine d’organisations internationales et régionales ; l’Académie des Sciences de Chine a mis en place trois grandes plateformes de données pour la recherche scientifique, enregistrant près de 48 millions de visites de la part de plus de 370 000 utilisateurs à travers le monde. Du 1er mars au 31 mai, la Chine a exporté du matériel antiépidémique à 200 pays et régions, dont 70,6 milliards de masques, 340 millions de combinaisons de protection, 96 700 respirateurs et 225 millions de kits de test.

Les épidémies à grande échelle constituent une urgence de santé publique mondiale. Il n’existe pas de soi-disant « responsabilité » du premier pays à avoir signalé des cas d’infection. La réclamation d’indemnités à la Chine au sujet de la Covid-19 ne s’appuie sur aucun fondement juridique. Les actes consistant à politiser l’épidémie et à stigmatiser la Chine ne sont ni responsables ni moraux, et encore moins raisonnables. La Chine n’acceptera jamais de poursuites indues ni de réclamations d’indemnités.

4. La Chine utilise-t-elle l’épidémie pour s’engager dans une diplomatie d’influence ?

Comme l’indique le livre blanc, face à la propagation de l’épidémie dans le monde, si la Chine apporte une assistance à la communauté internationale dans la mesure de ses moyens, c’est parce que le peuple chinois, bienveillant et généreux, se tient aux côtés des peuples d’autres pays touchés par l’épidémie en partageant leurs sentiments, et que le pays fait preuve d’esprit humanitaire et de responsabilité face aux catastrophes en tant que grand pays. Cela n’a rien à voir avec la soi-disant exportation du modèle chinois, ni ne vise à rechercher des soi-disant intérêts géopolitiques. La diplomatie chinoise adhère aux principes d’indépendance, de respect mutuel et de non-ingérence dans les affaires intérieures. Mais face aux paroles et actes consistant à discréditer la Chine, nous continuerons de riposter fermement et de défendre la dignité et les droits et intérêts du peuple.

A l’heure actuelle, le monde est confronté au double danger de la propagation continue de l’épidémie et de la récession économique. La solidarité et la coopération sont les armes les plus puissantes pour y faire face. Les cinq mesures annoncées par le Président Xi Jinping lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, tenue sous forme de visioconférence, sont toutes en train d’être mises en œuvre. La Chine continuera de déployer des efforts pour la protection des vies humaines et des foyers, et est disposée à travailler avec la communauté internationale pour surmonter les difficultés présentes dans un esprit de solidarité, de coopération, de responsabilité et d’entreprise.

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